Le Dr Denis Mukwege, candidat Président de la République a communié, le lundi 27 novembre 2023 avec la population de Butembo.
En marge de cette tournée de campagne électorale, il a échangé avec l’évêque Melchisédech Sikuli, qui a indiqué que le prix Nobel de la paix est bien placé pour porter les cris de cœur des uns et des autres en se portant candidat.
L’évêque du diocèse de Beni-Butembo l’a dit à la presse, au sortir de cette rencontre avec le candidat numéro 15 à l’élection présidentielle du 20 décembre.
Ce prélat Catholique dit soutenir tous ceux qui luttent pour la paix au Congo; et particulièrement cette partie qui souffre depuis des années.
‘’Et comme l’a si bien dit le candidat, qui est aussi prix Nobel de la paix ; il est bien placé aussi pour porter nos souffrances, nos cris de cœur, à concrétiser, en se portant comme candidat à la Présidence’’, déclare-t-il.
Et d’ajouter :
‘’C’est la paix que nous désirons. C’est la paix que nous souhaitons, pas demain, mais aujourd’hui’’.
Soutien à Mukwege
L’évêque Sikuli dit soutenir totalement Mukwege et surtout qu’il a même choisi de commencer sa sortie par Butembo. Parce que, relève-t-il, depuis longtemps, il y a un lien entre tout ce qu’il a fait comme appels et interpellations. Et partout où il passe, il parle de tout ce qui se passe au pays, y compris Butembo.
Pour lui, le célèbre chirurgien congolais a déjà été avocat de cette ville du Nord-Kivu, avant même de descendre sur terrain et de faire sa campagne.
Il rappelle qu’en 2006, c’est encore à Butembo que le Président qui sortira des élections avait commencé sa tournée.
‘’Nous pouvons le demander à Dieu, qu’il lui donne cette bénédiction, parce que pour moi, toute autorité vient de Dieu, d’accord. Mais l’Autorité qui vient de Dieu c’est celui qui sert l’homme qui l’a créé à son image et à sa ressemblance’’, conclut-il.
Lien Bukavu-Butembo
De son côté, Denis Mukwege a signalé que sa sortie dans la ville de Butembo a plusieurs signification. Car elle et Bukavu partagent les évêques qui ont eu la voix des prophètes par rapport à tous les malheurs que sont connus aujourd’hui, et ont perdu leur vie. Il cite Mgr Kataliko et Charles Mboga, qui vient aussi de la région.
Judith Asina