en efeLe prix Nobel de la paix dénonce une violation graves des conflits armés et des droits humains et exige une enquête sur l’origine des bombardements et à poursuivre les auteurs et chaines de commandement. Denis Mukwege l’a exprimé à la suite d’une bombe qui est tombée dans une école à Goma, le vendredi 2 février 2024.
Dans un tweet, le prix Nobel de la paix condamne fermement l’attaque contre l’école primaire Nengapeta survenue ce 2 février au Sud-Est de Goma dans le quartier Mugunga. A l’en croire, bombarder une école est une violation grave des conflits armés et des droits humains.
‘’Ce qui doit entrainer une réponse rapide’’, relève-t-il.
Il appelle ainsi les autorités et la Monusco à déployer tous les moyens nécessaires pour protéger les civils. Aussi, doivent-ils enquêter sur l’origine des bombardements et à poursuivre les auteurs et leurs chaines de commandement.
‘’Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles, ainsi qu’aux enseignants présents dont les traumatismes physiques et psychiques doivent être pris en charge dans les meilleurs délais’’, conclut-il.
Ces violations et attaques cités par Mukwege
En effet, les FARDC ont accusé , jeudi 25 janvier; les terroristes du M23 et leurs alliés, d’avoir tué 19 civils et blessé 27 autres à l’aide des bombes larguées sur la cité de Mwesso dans le territoire de Masisi.
Selon l’Unicef, les attaques contre les écoles et les hôpitaux consistent à prendre pour cible des établissements scolaires ou médicaux dans le but de les détruire partiellement ou totalement.
Les écoles et les hôpitaux devraient être des espaces protégés où les enfants se sentent en sécurité, même en période de conflit.
Pour cette agence des Nations unies, les attaques répétées contre ces établissements mettent en évidence les conséquences catastrophiques des conflits armés sur les droits des enfants, notamment sur leur droit à l’éducation et à la santé.
Judith Asina