Ils constatent des graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire qui sont décriées dans les provinces en guerre, depuis près de trois décennies. Le Caucus des professeurs Legas pour la paix et le développement (CPLPD) demandent au Président Felix Tshisekedi à réexaminer pour un renforcement ou réajustement éventuel de sa politique actuelle face à cette crise.
Ils ont fait cette proposition dans une déclaration rendue public, le jeudi 11 avril 2024 à Kinshasa.
Ces professeurs, le lot des conséquences révoltent la conscience humaine. Il s’agit notamment des violences sexuelles contre la femme et la jeune fille ; les pillages des ressources naturelles ; les destructions méchantes du patrimoine culturel et du patrimoine commun de l’humanité ; des massacres à grand échelle ; ainsi que des déplacements forcés et des déportations des populations riveraines.
Ils dénoncent en effet, le modus operandi systématique des assaillants dont les forces terroristes manipulées par les forces armées régulières d’agression consisterait à semer la terreur et la désolation suivies de l’épuration des populations autochtones, et cela, au mépris express des dispositions de la constitution du pays.
Pour eux, les drames humanitaires dans les provinces de l’Est de la République est une honte notoire aux précurseurs de civilisation contemporaine.
Des appels
Ce Caucus lance ainsi un appel à tous les peuples congolais de s’unir pour la cause primordiale de la souveraineté aux fins d’exercer pleinement leur Droit à l’autodétermination.
Au, ils lui demandent de réexaminer, pour un renforcement ou réajustement éventuel de sa politique actuelle face à cette crise. Au passage, ces professeurs Legas lui proposent une plus grande mobilisation sous toutes ses formes des forces vives de la Nations face à cette tragique situation. Ce qui permettra de rétablir la Paix et l’autorité de l’Etat dans l’ensemble de la République.
Il faut signaler que ces professeurs Legas vont organiser un symposium scientifique sur la paix, la sécurité et le droit de l’homme dans la région des grands lacs, du 30 au 31 mai 2024 à Kinshasa.