La Ligue de consommateurs au Congo Kinshasa (Licoski) dénonce l’injustice sociale qui règne en République démocratique du Congo. Cette structure est montée sur ses quatre chevaux dans le cadre de la journée mondiale de la justice sociale célébrée le 20 février de chaque année.
Selon Mizo Kabare, Président de la Licoski, la justice sociale se fonde sur l’égalité de droit pour tout le peuple. Et la possibilité pour tous les êtres humains sans discrimination, de bénéficier de tous les progrès humains partout dans le monde.
Il rappelle que l’agenda pour le travail décent et ses quatre piliers sont l’emploi, la protection sociale, le dialogue social et les droits. Ce qui devrait attirer l’attention de toutes les nations du monde.
En RDC, précisément au Sud-Kivu, signale-t-il, une pétition était adressée au Chef de l’Etat en vue de lui demander de promouvoir la politique publique salariale, le 2 février 2024. Car les congolais ont constaté qu’il y a plusieurs inégalités sociales.
‘’On observe à la violation des droits humains à longueur de journée parce que l’environnement du travail ou le travail s’exécute dans des conditions de discrimination qui n’est pas normal’’, regrette-t-il.
Vivement la fin des inégalités
Il se demande :
‘’Comment expliquer qu’au Congo, un député national peut vous toucher 33.000 USD, et un huissier de la fonction publique moins de 100 USD. Un militaire qui donne son sang en gage touche à peu près 240.000 FC pour le moins gradé ? Tout ça, ce sont des injustices’’.
Pour Mizo Kabare, la politique publique sociale suppose que le pays va s’aligner sur les objectifs de développement durable, ODD. En outre, que le Congo prenne des engagements sociaux pour mettre fin aux inégalités sociales, en promouvant des politiques justes, l’environnement décent, et convivial.
Il croit dur comme fer que c’est ce qu’il faut pour exécuter le travail dans des bonnes conditions par l’ensemble du peuple congolais.
Judith Asina
