L’insécurité se porte bien dans la chefferie de Kaziba, située dans le territoire de Walungu du Sud-Kivu, où les Wazalendo sont accusés de semer désolation dans le Chef de la population.
La nuit du mercredi 2 avril 2025, autour de 20 heures, dans le groupement de Lukube Namushwaga, des maisons ont été attaqué précisément chez un monsieur où toute sa boutique a été détruite et les personnes sauvées de justesse.
Les forces vives qui nous livrent cette information précisent que déjà en 1996, cette famille avait perdu son père, sa mère et ses trois enfants dans le massacres perpétrés à Kaziba.
Toujours dans ce même groupement, le long de l’avenue ISDR/Kaziba, des boutiques, kiosques et maisons ont été la cible des éléments Wazalendo.
« Chose grave, les mêmes ménages qui avaient perdu les siens ont été visité cette nuit », s’indignent ces forces vives.
En outre, les Wazalendo ont tiré des coups de balle dans le groupement de Ngando. Un groupement pourtant coutumier et considéré comme lieu de refuge à Kaziba.
Colère à Kaziba
Et la population de Kaziba reste sans réponse et se demande si c’est ça la sécurité que le Président de la République leur a promis, étant donné que cette chefferie se trouve entre les mains des Wazalendo.
En colère, une femme qui a requis l’anonymat habitant de Lukube Kabondola se demande si “Félix Tshisekedi veut encore un deuxième massacre à Kabondola, alors que je n’ai pas encore fini les deuils de son mari et mes 7 enfants massacrés en octobre 1996”.
Toutes les forces vives de Kaziba, les organisations des étudiants, des jeunes et des femmes fustigent cette situation sécuritaire précaire. Surtout que dans le groupement de Kashozi, des femmes ont été violées et manquent des soins appropriés.
Ainsi des femmes de cette chefferie demandent aux organisations des droits de l’homme et de santé de leur venir en aide car elles traversent actuellement un calvaire.