Le 13 octobre 2018 restera à jamais gravé dans la mémoire collective du monde médiatique congolais. Ce jour-là, la journaliste Solange Lusiku Nsimire, éditrice du journal Le Souverain Libre basé à Bukavu et militante engagée pour les droits humains, tirait sa révérence.
Sept ans après, sa disparition continue de susciter émotion, respect et inspiration dans le rang de ceux qui l’ont connu.
Solange n’était pas une journaliste comme les autres. Elle était une voix forte, libre et courageuse, engagée dans la lutte pour la justice, la paix, la liberté d’expression et les droits des femmes.
Son travail de terrain, dans un contexte souvent hostile à la presse indépendante, faisait d’elle une figure emblématique de la résistance pacifique face à la violence, à l’oppression et à l’injustice.
Dans plusieurs coins du pays, notamment à Bukavu, des cérémonies commémoratives pour sa mémoire sont souvent organisées annuellement chaque 13 octobre pour rendre hommage à cette pionnière de la presse féminine congolaise.
Familles, confrères journalistes, activistes des droits humains et citoyens ordinaires se réunissent pour saluer la mémoire de celle qui a tant œuvré pour une société plus juste et équitable.
Témoignage poignant de Claudine lumvi.
Pour Claudine Lumvi, actuelle Directeur du journal, Le Souverain Libre, Solange Lusiku était une femme de principes, avec l’éthique journalistique chevronné. Elle dénonçait les abus, appelait à la responsabilité, et défendait la dignité humaine dans chacun de ses écrits.
Aujourd’hui encore, son combat continue à travers les générations de journalistes qu’elle a inspirées.
Alors que la RDC traverse encore des périodes troubles, notamment dans l’Est du pays, le souvenir de Solange vient rappeler l’importance de la liberté de la presse, de la démocratie et du respect des droits fondamentaux.
À travers son héritage, Le Souverain Libre et ses nombreux disciples perpétuent son combat pour un Congo meilleur.
John Zihindula