La situation sécuritaire dans plusieurs groupements du territoire de Walungu et en particulier à Kamisimbi dans la province du Sud-Kivu met sérieusement en péril l’éducation des enfants.
Dans une l’alerte rendue publique le, mercredi 15 octobre, la Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI/Sud-Kivu) tire la sonnette d’alarme sur le fermeture prolongées des établissements scolaires dans le groupement de Kamisimbi. Et ce, avec toutes les conséquences qui en découlent.
Alors que la première période de l’année scolaire 2025-2026 touche à sa fin, plusieurs écoles restent fermées à Kamisimbi et ses environs.
Parmi elles, l’Institut Kamisimbi, l’Institut Moukou, ainsi que d’autres écoles, considérées comme des piliers de l’enseignement dans cette partie de la province du Sud-Kivu.
Les enfants privés de l’éducation
Selon Wilfried Habamungu
L’insécurité persistante à Kamisimbi a vidé les écoles. Les enseignants ne peuvent pas assurer les cours. Et les enfants restent à la maison, privés de leur droit fondamental à l’éducation.
Elle signale que cette situation alarmante compromet non seulement l’année scolaire en cours ; mais risque d’avoir des conséquences durables sur la scolarisation des jeunes dans la région alors que d’autres écoles fonctionnent normalement dans d’autres coins du Sud-Kivu.
Face à cette situation, Wilfried Habamungu appelle les autorités provinciales à prendre des mesures urgentes pour renforcer la sécurité dans les zones affectées et permettre la reprise des activités scolaires.
« Il est impératif d’assurer la protection des élèves et du personnel enseignant. L’éducation ne doit pas être une victime collatérale des conflits », relève-t-il.
Il plaide également pour une mobilisation des partenaires éducatifs et humanitaires afin de garantir un retour à la normale des écoles du territoire de Walungu. Ceci pour permettre aux enfants du milieu de bénéficier de leurs droits liés à l’éducation.
John Zihindula