L’AFC/M23 dit avoir accueilli favorablement l’annonce faite par la Présidence de l’Angola à l’issue d’une rencontre entre Joao Lourenço et Felix Tshisekedi d’œuvrer pour des négociations entre son Gouvernement et cette organisation qui occupe plusieurs pans du pays. Cependant, ce mouvement demande aux Président angolais de lever trois équivoques pour éclairer la lanterne.
AFC/M23 l’a fait savoir dans un communiqué signé le jeudi 13 mars à partir de la ville de Goma au Nord-Kivu. l’organisation estime indispensable que la médiation angolaise s’active pour obtenir des réponses claires sur ses trois préoccupations. Premièrement, de l’absolue nécessité pour Felix Tshisekedi exprime publiquement et sans ambiguïté son engagement pour des négociations directes avec cette organisation. En second lieu de la nécessité pour la médiation d’informer officiellement les références : car, jusqu’à ce jour, le mouvement n’est pas formellement saisi et ne tient qu’à un communiqué publié sur le compte face book de la Présidence angolaise. Enfin, la suite réservée aux résolutions prises par le sommet conjoint des Chefs d’Etat de l’EAC et de la SADC tenu à Dar-Es Salam le 8 février 2025.
Motivations
L’AFC/M23 motive ses exigences par le fait de l’intransigeance constante du régime de Kinshasa. D’autant plus qu’il affirme publiquement et de manière répétée qu’il ne va jamais négocier avec son organisation. Le mouvement s’appuie sur les récentes déclarations du porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, qui, dit-il, illustrent clairement l’éloignement de M. Felix Tshisekedi vis-à-vis de l’initiative de l’initiative angolaise.
Toutefois, ce mouvement reste attachée à une solution pacifique. Il réaffirme que seules les négociations directes peuvent ouvrir la voie à une solution durable à la crise actuelle.
Quid du sommet EAC-SADC du 8 février 2025?
Pour rappel, le Sommet conjoint SADC-EAC a fait plusieurs recommandation. Il s’agit notamment de celle exigeant la reprise des négociations et du dialogue directement avec l’ensemble des parties étatiques et non étatiques. Et ce dans le respect du processus Luanda/Nairobi. Et que les modalités de retrait des forces armées étrangères non invitées du territoire de la République Démocratique du Congo soient élaborées et mises en œuvre.
Judith Asina